Présentation officielle
De sa fenêtre, Salim regarde la mer, le mouvement des vagues, et enfin il se sent vivre. Ici, à Alger, le soleil brille mais le quotidien est gris. Pas de boulot.
Pas de perspective ni d’espoir. Il n’y a que des mauvaises cigarettes, des mauvaises bières et des mauvaises nuits. C’est la désillusion, et Salim ne veut pas être un désillusionnaire de plus. Il va partir, prendre la mer et rejoindre l’Europe, pour y libérer son énergie et réaliser son envie d’avenir.
Mais comment faire ?
Mon avis
Dans ce roman court, si court, trouvé au détour d’une critique sur le Bondy Blog, j’ai trouvé toute la douleur et toute la frustration de Salim, notre narrateur qui a vu venir et partir les espoirs du Hirak et décide de traverser la Méditerranée clandestinement.
S’ensuivent de plus en plus d’espoirs brisés, d’argent perdu, de passeurs véreux, de compagnons de route qui lui briseront le cœur ou la mâchoire, tout ça pour aller en Espagne puis en France, parce qu’il paraît qu’on y sera mieux, même sans papiers, même sans histoire.
Une boule d’angoisse naît dans ma gorge au début de ce livre et ne me lâche que quelques secondes de temps en temps, au détour d’une chanson, avant de me reprendre de toutes ses forces et de me ballotter dans ses creux et ses douleurs.
Excellent.
Sur mon blog: https://alexsirac.com/bruleurs/